La banque suit le même chemin que la montre, d’un symbole de statut social à la praticité de la Swatch. Autrefois institution guindée et redoutée elle s’est peu à peu rapprochée de ses consommateurs avec les banques en ligne et les initiatives comme l’ING Direct Café.  Mais en novembre, elle va passer un nouveau cap : la banque low cost, service minimal.

L’idée du compte « Nickel » va plus loin que les banques en ligne, il réduit les services bancaires au minimum contrairement aux dernières qui ne sont que la dématérialisation des banques mais proposent les mêmes produits et services sous les mêmes conditions. Son fondateur, Hugues Le Bret la présente comme la « Logan du compte bancaire ». Pas d’établissement bancaire, pas de chéquier, pas de crédit ni d’épargne mais un système simplifié à l’extrême. Les comptes Nickel s’ouvrent dans les bureaux de tabac (une quarantaine agrées par l’autorité de tutelle bancaire en novembre). Pour 20 euros vous avez une carte Mastercard valable en France et à l’étranger qu’il suffit d’activer en scannant votre pièce d’identité sur la borne Nickel associée. Le buraliste active la carte dans son terminal de paiement et vous remet le ticket qui n’est autre que votre RIB et indique votre code Pin.

Le coeur de cible de Monsieur Le Bret ce sont les consommateurs qui veulent payer le prix juste pour une prestation sans chichis, les clients de Free et Easyjet qui écrivent avec des stylos Bic. Mais l’idée au coeur de ce projet c’est de rendre la banque accessible à tous, puisqu’ aucune condition de revenu ni d’âge (hormis la limite légale des 18ans) n’est requise. La signature du concept « 100% utile, 0% toxique » dit bien de quoi il s’agit : c’est le minimum vital qui garantit la tranquillité.

‽ L’heure est à la simplicité, on revient à l’essentiel, on épure. Réfléchissez à vos offres, sont-elles assez claires, compréhensibles? Comment pourriez-vous les rendre plus immédiates, intuitives et qui sait, révolutionner les usages?…