Conseil en innovation stratégique

Ça phosphore !

La première initiative nous vient d’Angleterre. Elle est tout bonnement lumineuse. Il s’agit d’un spray qui, appliqué sur du ciment, de la terre ou toute base solide, forme une membrane élastomère qui permet de rénover à moindre coût routes et sentiers endommagés. Le plus étonnant, c’est que cette membrane stocke pendant la journée les UV dont l’énergie est libérée la nuit. La surface se met à briller, éclairant alors poétiquement la route. Démo ici.

La seconde est bien de chez nous (et pourrait être combinée à la première) et simplissime (on se demande même pourquoi on n’y a pas pensé avant). Constat : 35% du CO2 émis par l’homme est récolté par les océans via les micro-algues ; sortons-les alors de l’océan pour les introduire dans notre environnement. C’est sur ce postulat que Pierre Calleja – spécialiste de l’aquaculture marine et fondateur de Fermentalg – a inventé un lampadaire absorbeur de CO2. Il fonctionne à l’aide de micro-algues enfermées autour d’une lampe. Stimulées par la lumière, ces micro-algues absorbent le dioxyde de carbone et en échange rejettent de l’oxygène. Encore au stade expérimental, ce lampadaire filtreur d’air permettrait à terme à des villes comme des particuliers pourraient contrôler la qualité de l’air. Quand la photosynthèse s’invite chez vous…

‽ Et si, au lieu d’asservir la nature pour satisfaire nos besoins, l’homme créait plutôt une symbiose ? À côté de l’interface homme-machine, voici l’interface homme-nature ?