Conseil en innovation stratégique

#Sociobang : “Doing well by doing good”

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Voilà un thème qui affole toujours davantage les entrepreneurs comme les réseaux sociaux. Ode magique à une convergence heureuse des inconciliables que semblent être l’être et l’avoir. Hier rêve associatif, cette infusion du sens dans le projet économique  trouve aujourd’hui des applications très concrètes qui annoncent un autre paradigme possible.

Ainsi, quand Carrefour lance sans tambour ni trompettes des poulets élevés sans antibiotiques, les ventes s’envolent pour dépasser de plus de 400% le prévisionnel. Et ce alors même que le prix de vite était sensiblement plus élevé que celui des autres poulets Label Rouge…

Il apparaît alors que les consommateurs sont prêts à acheter davantage et plus cher un produit ou service s’il paraît faire sens. Alors effet de mode ou tendance de fond ?

Pour en savoir davantage, autant interroger directement les Français au travers d’une enquête quantitative nationale Brand’Gagement  pour prendre le pouls de leurs attentes en termes de sens et d’engagement. Mené à l’été 2016 par Tilt ideas et Epsy,  ce baromètre est édifiant à plusieurs titre.

D’abord par la forte attente envers les marques: 64% des sondés souhaitent qu’elles contribuent positivement à un meilleur projet de société. Et même 46% se disent prêts à payer plus cher le même produit/service si un supplément de sens était ajouté !

Et nous n’avons pas fini d’entendre s’exprimer cette demande car les plus fervents demandeurs sont les jeunes et les early adopters !!! Pour autant, il ne s’agit pas de risquer la bascule vers une forme nouvelle de “sense washing” mais bien d’incarner une angle de valeur sociale, de construire de nouveaux “business models”de manière à ce qu’ils soient aussi générateur d’externalités positives.

La clé réside alors dans la capacité à faire un pont heureux entre un ADN de marque lié à son couple histoire/culture et un projet d’avenir mobilisateur. Le principe posé, il faut alors entamer le travail de comprendre pour une cible donnée quel sera le projet le plus engageant.

Ainsi l’étude nous a montré que la cible Jeunes (15-25 ans) n’était pas d’abord, comme nous aurions pu le penser du fait chômage endémique, en attente de projets des marques autour de l’accès à l’emploi mais plutôt des utopies en voie de concrétisation comme l’immortalité, l’effacement de la barrière des langues…

C’est donc un magnifique terrain qui s’ouvre pour les marques que de pouvoir proposer un supplément de sens à leur offre afin de se conforter comme “durable”. Nous pourrions alors transposer la 11ème thèse sur Feuerbach de Marx sous un angle  nouveau: “Les marques n’ont fait qu’interpréter l’engagement de diverses manières, il s’agit maintenant de le transformer”

‽ Et vous quel terrain d’engagement proposez vous pour recruter votre prochaine génération de client ? Avec l’étude Brand’Gagement, Tilt ideas peut vous apporter un Diagnostic Oeil Neuf et vous aider à identifier les leviers les plus efficients au regard de votre culture comme de votre offre