Conseil en innovation stratégique

Rebondir en évitant quelques erreurs

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Innovation for good news #66

History tells us that great innovation is often born out of times of great hardship

 (Springwise Feb 9th 2021)

Tilt ideas partage cette conviction depuis longtemps : innover, ce n’est paradoxalement pas à envisager quand tout va bien, qu’on a le temps, l’argent et les gens pour, c’est au contraire quand times are rough.

Tout simplement parce que c’est à ce moment précis que 2 déclencheurs d’innovation essentiels (des “hooks”) entrent en jeu :

1/ Les esprits sont beaucoup plus ouverts, attentifs au changement et à la remise en question salutaires (il s’agit d’innover pour survivre)

2/ Le sentiment d’urgence est plus palpable, en particulier sur ce qu’il faut changer dans l’existant, pour simplifier (la complexité des organisations a été multipliée par 25 en 30 ans !), et mieux embarquer les équipes afin de définir avec elles un futur désirable et durable (ce que nous appelons chez Tilt ideas “l’Innovation for Good“).

Pour ce faire, voici quelques erreurs à éviter (liste non exhaustive) et les solutions en bleu que Tilt ideas propose, inspirées à la fois de nos 20 ans de pratiques de la prospective et de l’innovation et des propos d’Arnaud Marion (auteur notamment de “Partout où je passe, les mêmes erreurs” Editions Eyrolles 2020) que nous avons fait intervenir lors d’une Masterclass récente.

Erreur # 1 : ne pas écouter les signaux faibles > Il faut accepter de passer du temps à bâtir des scénarios stratégiques créatifs, pour anticiper à l’aide des tendances. C’est ce à quoi s’applique la prospective appliquée.

Erreur # 2 : être dans l’action permanente (ie. ne jamais prendre 5h pour soi) > Une crise c’est toujours une lutte contre le temps, contre la pression des actionnaires, pressés de voir revenir le cash. Il faut au contraire résister, ralentir, prioriser, simplifier.

Erreur # 3 : se mentir à soi-même (ie. bâtir un story telling révisionniste) > c’est ce à quoi sert un diagnostic œil neuf qu’apporte un consultant engagé tel que Tilt ideas. Mettre le doigt sur le vrai problème à résoudre, pas ses symptômes. Pas si facile à faire que cela quand on a la tête dans le guidon du pilotage court-termiste, et pourtant essentiel.

Erreur # 4 : être myope et ne pas voir le Wei Ji  (ie. discerner que derrière tout risque réside une opportunité) > pour vous éclairer, vous reporter au post LinkedIn Innovation for Good # 30 de Tilt ideas paru le 29 avril 2020

Erreur # 5 : penser que le monde fonctionne sur un mode rationnel, sans reconnaître sa propre fragilité. > Comme le dit Arnaud Marion, la question n’est pas de se tromper, mais de reconnaître qu’on s’est trompé et apprendre (si possible – voir erreur #8) de ses erreurs individuelles et collectives (pour en apprendre davantage, retrouvez notre article sur l’anti-fragilité)

Erreur # 6 : oublier que ce qui fait mal dans la grande majorité des cas, c’est surtout l’UX (c’est le “Aïe” des entreprises). Autrement dit, l’expérience client et l’observation de ses usages > Tilt ideas est doté d’un Observatoire de tendances dédié à ces enjeux. Illustré de cas concrets d’entreprises il facilite la mise en action par la transposition.

Erreur #7 : penser que le monde VUCA de demain peut se prévoir. Il s’anticipe dans l’action (scénario planning et innovation for good). La Gen Z en particulier est pessimiste à long terme et optimiste dans l’action > Mesdames Messieurs DRH, savez-vous comment leur donner envie de vous rejoindre durablement et comment les mobiliser ? Vous avez un rôle clé ici.

Erreur #8 : minoriser le fait que la transformation se fait de l’intérieur (“avec” et pas “contre”). Et penser que nous retenons les leçons de nos erreurs > L’humain est indécrottable, mais il faut avouer que se métamorphoser n’est pas forcément donné à tout le monde. Quelques façons de s’y prendre ici : lire notre IfG #23 à ce sujet 

 

Brice Auckenthaler, Antoine Mahy, Laurène Magotte